Le week-end dernier, exactement à la même heure, mes oreilles résonnaient encore du magnifique concert de Camille à Jayzuziland.
Une ambiance de malade malgrè la petitesse de la salle (remplie ras la gueule d'ailleurs), des textes originaux et touchant à la fois.
Une follasse sur scène qui exige énormément de son public, et c'est tant mieux dans une société qui pousse à la passivité permanente.
Et la soirée finit en boîte, en compagnie de deux charmantes demoiselles d'internet avec une pèche.. fatiguante, et un signe distinctif: des colliers d'hawaiennes! Bref un très bon week-end, de ceux dont on aime se rappeler.
C'est marrant comme les emmerdes peuvent arriver à vitesse grand V.
Une hawaienne donc qui vous jure corps et âme qu'elle est sérieuse et qu'elle désire une relation stable et trèèèès longue. Des potes à vous qui la scrutent et la trouvent effectivement très bien.
La même fille qui vous dit qu'elle tient à vous, qui pique le portable de son père exprès pour vous appeler.
Enfin la même fille, le week-end suivant, qui se laisse draguer, saouler puis papouiller par un ex à elle, genre trois fois ma largeur en muscle, avant de l'entrainer la mine réjouie dans les chiottes...
Un goût amer dans la bouche, une douleur sourde au fond du crâne, de la poitrine et des couilles. On appelle ça l'amour-propre, mec...
Retour à maintenant, temps présent, jayzuziland. Le moral est en position complètement opposé, même mon corps se rebelle.
Je suis la colère aigue de Jack. Depuis vendredi soir je ressent le besoin de sentir l'impact de la chair sur mon poing, le bruit mat d'un corps qui tombe sur le sol. Un fight club en version complètement perso, avec un militaire en punching ball. Si possible après lui avoir péter les deux jambes, je suis pas complètement maso non plus. Pis je le finirai dans les chiottes, une bonne grosse sodomie avec du gravier et du pili-pili, c'est pour mon côté exotique...