23 novembre 2004
un ange passe
Chaleur...
Un sourire se glisse à mes lèvres quand je pense à mon enfance avec toi, les crises de fous rires, de chatouilles et des nöels passés avec toi.
J'aurai aimé pouvoir me rappeler te voir te débattre avec la couche, finalement scotchée à l'envers mais bon j'avais les fesses au sec.
Je me suis senti grandir pendant tes leçons d'échecs, et les discussions sérieuses malgré mon jeune âge.
J'avais envie de te serrer dans mes bras lorsque, énervé, tu bégayais encore plus qu'à l'accoutumée.
Tu m'as fait voir la vie juché sur tes épaules, du haut de ton 1m86.
Amertume dans la bouche...
J'ai le coeur serré en pensant à ton anxiété permanente, ton dégoût de la vie parisienne et de ton boulot de merde...
Je détourne les yeux devant les milliers de gauloises qui ont goudronnées tes poumons, et les litres de bières qui ont troués ton estomac, triste héritage génétique de ton père. Héritage qu'est aussi le mien, nous sommes les rougon-macquart du 20ème siècle...
Ta disparition a été un déchirement total, et plus macabre encore était son inéluctabilité.
Je sais pas si tu as internet là ou tu te trouve désormais, mais putain je me demerderai pour que tu puisse me voir et que tu sois fier de moi...
Un sourire se glisse à mes lèvres quand je pense à mon enfance avec toi, les crises de fous rires, de chatouilles et des nöels passés avec toi.
J'aurai aimé pouvoir me rappeler te voir te débattre avec la couche, finalement scotchée à l'envers mais bon j'avais les fesses au sec.
Je me suis senti grandir pendant tes leçons d'échecs, et les discussions sérieuses malgré mon jeune âge.
J'avais envie de te serrer dans mes bras lorsque, énervé, tu bégayais encore plus qu'à l'accoutumée.
Tu m'as fait voir la vie juché sur tes épaules, du haut de ton 1m86.
Amertume dans la bouche...
J'ai le coeur serré en pensant à ton anxiété permanente, ton dégoût de la vie parisienne et de ton boulot de merde...
Je détourne les yeux devant les milliers de gauloises qui ont goudronnées tes poumons, et les litres de bières qui ont troués ton estomac, triste héritage génétique de ton père. Héritage qu'est aussi le mien, nous sommes les rougon-macquart du 20ème siècle...
Ta disparition a été un déchirement total, et plus macabre encore était son inéluctabilité.
Je sais pas si tu as internet là ou tu te trouve désormais, mais putain je me demerderai pour que tu puisse me voir et que tu sois fier de moi...
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M
S
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