1 janvier 2005
fourrage de dinde
Complètement
repu, les marrons au bord des lèvres, le champagne qui coule par les
oreilles, je végète sur internet avec une myriade de mails de voeux, et
une tonne de blog à réabsorber.
Les informations s'engouffrent dans mes yeux, mes oreilles, beaucoup trop vite pour mon cerveau. Cet asmathique de l'effort justement est écoeuré par la sauce des cuisses de grenouilles, les 3/4 d'heure de queue à la caisse du supermarché, les horreurs cataclysmiques en asie et la petite vie des bloggeurs.
Tout s'est enchaîné beaucoup trop vite en une semaine: les procédures à retenir au boulot à la banque (une semaine de guichet avec des opérations vers l'étranger jamais réalisées par les collègues), mon anniversaire oublié par bon nombre de mes amis mais furieusement célébré par les connaissances d'internet, l'an neuf avec son rhum 20 ans d'âge. L'an 2004 m'a fait participer à bon nombre de mariages, de naissances, de crémaillères.
Je constate que j'arrive à une âge charnière, et que je persiste à looser dans le domicile parental, rampant péniblement dans un parcours universitaire peu reluisant. Que le célibat s'accroche à ma peau comme les haricots verts au fond de ma cuvette. Il est peut-être temps que je me sorte les doigts du cul, que je me mette à dire merde à mes parents et que je me remue pour mon avenir. Il faut que je débarque couillu devant une demoiselle à la fois mature pour son âge et avec le chtit grain de folie qui me fait défaut pour lui proposer de faire un bout de chemin ensemble, voire plus si affinités. Le tout sans devenir un boulet sautant systématiquement sur chaque individu féminin de son entourage, juste pour dire "je suis avec quelqu'un". Je veux pouvoir hurler à la face du monde "je fais de mon mieux pour réaliser mes rèves et je vous emmerde!". Je veux partager mes joies et mes peines avec une autre personne que mes meilleurs amis; je veux pouvoir réconforter quelqu'un qui va mal, et savoir que j'aurai toujours un soutien en cas de coup de blues. Je veux quelqu'un avec qui partager des moments de complicité, de tendresse, de sport en chambre, et même d'engueulade. Briser cette putain de glace autour de ma personnalité, et faire entrer quelqu'un dans ma conscience. Ce blog n'est qu'un vélux, une mince fente sur ma vie intérieure. Qui saura me donner l'envie d'ouvrir la porte en grand?
Les informations s'engouffrent dans mes yeux, mes oreilles, beaucoup trop vite pour mon cerveau. Cet asmathique de l'effort justement est écoeuré par la sauce des cuisses de grenouilles, les 3/4 d'heure de queue à la caisse du supermarché, les horreurs cataclysmiques en asie et la petite vie des bloggeurs.
Tout s'est enchaîné beaucoup trop vite en une semaine: les procédures à retenir au boulot à la banque (une semaine de guichet avec des opérations vers l'étranger jamais réalisées par les collègues), mon anniversaire oublié par bon nombre de mes amis mais furieusement célébré par les connaissances d'internet, l'an neuf avec son rhum 20 ans d'âge. L'an 2004 m'a fait participer à bon nombre de mariages, de naissances, de crémaillères.
Je constate que j'arrive à une âge charnière, et que je persiste à looser dans le domicile parental, rampant péniblement dans un parcours universitaire peu reluisant. Que le célibat s'accroche à ma peau comme les haricots verts au fond de ma cuvette. Il est peut-être temps que je me sorte les doigts du cul, que je me mette à dire merde à mes parents et que je me remue pour mon avenir. Il faut que je débarque couillu devant une demoiselle à la fois mature pour son âge et avec le chtit grain de folie qui me fait défaut pour lui proposer de faire un bout de chemin ensemble, voire plus si affinités. Le tout sans devenir un boulet sautant systématiquement sur chaque individu féminin de son entourage, juste pour dire "je suis avec quelqu'un". Je veux pouvoir hurler à la face du monde "je fais de mon mieux pour réaliser mes rèves et je vous emmerde!". Je veux partager mes joies et mes peines avec une autre personne que mes meilleurs amis; je veux pouvoir réconforter quelqu'un qui va mal, et savoir que j'aurai toujours un soutien en cas de coup de blues. Je veux quelqu'un avec qui partager des moments de complicité, de tendresse, de sport en chambre, et même d'engueulade. Briser cette putain de glace autour de ma personnalité, et faire entrer quelqu'un dans ma conscience. Ce blog n'est qu'un vélux, une mince fente sur ma vie intérieure. Qui saura me donner l'envie d'ouvrir la porte en grand?
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